Voici la liste des troubles de la santé mentale.
Voici la liste des troubles de la santé mentale.
L’anorexie est un désordre psychologique qui se reconnaît par trois critères dominants. Le premier critère se définit par le refus catégorique de maintenir un poids minimum normal pour son âge et sa taille. La personne recherche le corps parfait et la minceur de façon obsessive. Elle s’impose de ce fait des comportements restrictifs consistant à réduire considérablement son apport alimentaire. La deuxième caractéristique est la peur intense de prendre du poids ou de devenir obèse, et ce, même si son poids est inférieur à la normale. Cette peur poussera la personne à adopter certains comportements inappropriés (exercice physique intense, vomissements, laxatifs) dans le but d’éviter de prendre du poids. La troisième caractéristique fait référence à une altération de la perception du poids ou de la forme de son corps, de l’influence excessive du poids ou de la forme de son corps sur son estime personnelle. L’anorexie compte le plus haut taux de mortalité de toutes les maladies mentales, notamment par de graves complications médicales ou par le suicide.
La boulimie est caractérisée par une désorganisation du rythme de l’alimentation, comportant une alternance entre des périodes de suralimentation incontrôlables et des comportements de compensation visant à contrôler le poids. Les crises de boulimie se distinguent par la perte de contrôle et la grande quantité de nourriture en peu de temps. À la suite d’une crise de boulimie, les personnes tentent d’annuler l’effet anticipé de l’excès alimentaire par diverses méthodes compensatoires. L’induction de vomissements est la méthode la plus fréquemment utilisée. La grande ingestion de nourriture, les périodes de restriction et les comportements compensatoires peuvent mener à de graves complications médicales, comme le débalancement des électrolytes ou des lésions de l’œsophage.
Il s’agit de l’emploi d’une substance d’une manière qui nuit aux relations personnelles entre la personne et sa famille ou ses amis, perturbe les capacités de la personne à s’acquitter de ses obligations au travail, à l’école et au sein de la famille, entraîne des problèmes de nature juridique et des comportements dangereux. L’abus de substances (alcool, médicament ou drogue illicite) peut aussi vouloir dire faire usage d’une substance ou la consommer en quantité sans cesse croissante, prendre tous les moyens pour se procurer la substance, ressentir des symptômes de sevrage lors de l’arrêt de sa consommation ou être incapable de cesser d’en faire usage ou de réduire la quantité employée.
La dépression majeure est un trouble de l’humeur caractérisé par une humeur dépressive ou une perte d’intérêt et de plaisir, dans presque toutes les activités. Ces symptômes doivent être présents une grande partie de la journée, et ce, presque tous les jours durant une période de 2 à 3 semaines. L’humeur dépressive peut être accompagnée de changement dans le poids, l’appétit ou les habitudes de sommeil. Un individu souffrant de dépression peut ressentir une fatigue constante, un ralentissement ou de l’agitation, un sentiment de culpabilité ou encore des difficultés de concentration. La personne peut également avoir des idéations suicidaires ou effectuer des tentatives de suicide. Selon l’Institut universitaire en santé mentale de Montréal, la dépression est la maladie mentale la plus courante (entre 10 et 15% des gens en souffrent au cours de leur vie).
Le trouble bipolaire est divisé en deux modalités : la phase maniaque où l’humeur est élevée et la phase dépressive où l’humeur est basse. La personne souffrant de trouble bipolaire passe d’un pôle à l’autre durant une certaine période. La manie, d’une période minimale d’une semaine, est caractérisée par un sentiment d’invincibilité, une estime de soi élevée et des difficultés de concentration en raison d’un grand nombre d’idées. Les besoins de sommeil se trouvent réduits et une grande impulsivité est retrouvée lors de cette période. Lors de la période dépressive, la personne ressent une perte d’intérêt face à la vie et aux activités quotidiennes, une perte d’énergie et un état de fatigue permanente, des troubles de l’appétit et du sommeil, des états d’irritabilité ou de tristesse, un sentiment d’impuissance ou de culpabilité, voire des idées suicidaires. Le risque de suicide chez les individus souffrant de trouble bipolaire est de 15 fois supérieur à celui de la population générale.
La psychose est un épisode de perte de contact avec la réalité résultant d’une altération de la perception, du jugement et du raisonnement, de délires (incluant la paranoïa) et d’hallucinations. La plupart des personnes qui reçoivent un traitement adéquat se rétablissent complètement d’un premier épisode psychotique. Pour nombre d’entre elles, ce premier épisode est aussi le dernier.
La schizophrénie est une maladie mentale qui affecte la pensée, les sentiments et les émotions, tout comme les perceptions et les comportements. La maladie se manifeste par des épisodes aigus de psychose, suivis de divers symptômes chroniques, comme des hallucinations auditives, visuelles et tactiles, une perte de contact avec la réalité, un sentiment de persécution et des difficultés relationnelles. Plusieurs manifestations et symptômes sont répertoriés. À l’échelle mondiale, la schizophrénie touche 1 % de la population. Elle survient chez les jeunes à la fin de l’adolescence ou au début de la vie adulte, habituellement entre 15 et 30 ans.
Les troubles de la personnalité causent une déviation des traits de caractère habituels. Ce comportement devient chronique et stable dans le temps. Il entraîne de la souffrance ou des perturbations dans les pensées, les comportements ou les relations que la personne entretient. Ce trouble apparaît au cours de l’adolescence et se manifeste dans au moins 2 des domaines suivants : apprentissage, émotionnel, interpersonnel et contrôle des impulsions. Les personnes souffrant de trouble de la personnalité auront des comportements tendant vers l’exagération tels que colère subite, l’agressivité, l’égocentrisme, doute de soi, dépendance, manipulation. Elles sont très instables au plan émotif.
Trouble d’anxiété généralisée
Le trouble d’anxiété généralisée se définit par un sentiment d’anxiété excessive et continuelle suscitée par une foule de choses et de situations (par ex. le travail, la situation financière, les enfants ou la santé). La peur n’est pas due à une cause spécifique. L’anxiété généralisée peut provoquer des symptômes comme de la tension musculaire, des tremblements, de l’essoufflement, une accélération du rythme cardiaque, des étourdissements, une sécheresse de la bouche, des nausées, des troubles du sommeil et une baisse de la concentration.
Phobie spécifique
Les phobies sont des peurs déclenchées par quelque chose de spécifique comme un animal, les orages, les hauteurs ou la perspective de prendre l’avion. Elles s’accompagnent de transpiration, de tension musculaire et d’étourdissements. Les personnes qui en sont touchées prennent parfois des mesures extrêmes afin d’éviter la situation qu’elles craignent.
Trouble panique
Épisodes récurrents et inattendus de panique, accompagné d’une inquiétude persistante de faire d’autres attaques ou encore une inquiétude face aux éventuelles conséquences de ces attaques. Le trouble panique a comme principaux symptômes des palpitations, une transpiration importante, des tremblements, une sensation de manquer d’air, une sensation de vertige, une peur de perdre le contrôle, une peur de mourir, des étourdissements et des bouffées de chaleur. Le trouble panique peut être accompagné ou non d’agoraphobie.
Agoraphobie
Anxiété liée au fait de se retrouver dans un endroit ou dans une situation d’où il pourrait être difficile de s’échapper ou dans laquelle on pourrait ne pas trouver de secours en cas d’attaque de panique.
Phobie sociale
Elle s’exprime par la peur persistante et intense des interactions sociales. Les personnes craignent d’agir de façon embarrassante ou humiliante et d’avoir l’air ridicule devant d’autres personnes.
État de stress post-traumatique
Réaction de peur intense, d’un sentiment d’impuissance ou d’horreur, de souvenirs répétitifs, de cauchemars, de difficultés de fonctionnement et de détresse psychologique survenant à la suite d’un événement traumatisant; c’est-à-dire que la personne a vécu, a été témoin ou a été confrontée à un événement ou à des événements durant lesquels des individus ont pu mourir ou être gravement blessés ou bien ont été menacés de mort ou de graves dangers ou bien durant lesquels son intégrité physique ou celle d’autrui a pu être menacée. Cette perturbation doit durer plus d’un mois pour être qualifiée d’état de stress post-traumatique.
Trouble obsessionnel-compulsif
Le TOC peut comporter deux modalités qui sont fréquemment associées: les obsessions et les compulsions. Les obsessions sont caractérisées par des pensées intrusives produisant de l’inconfort, de l’appréhension et de l’anxiété. Les obsessions peuvent être de nature très diversifiée; symétrie, contamination, de nature religieuse. Elles sont souvent reconnues comme irrationnelles. Les obsessions mènent fréquemment à la mise en place de compulsions pour diminuer le niveau d’anxiété. Les compulsions sont des comportements ou des rituels mentaux répétés et ritualisés comme le lavage des mains, les vérifications répétées et compter mentalement. Les compulsions sont associées à une perte de temps significative (environ 2h par jour).
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